Quai de Ripaille

Le premier projet de construction de ce quai date de 1895. Deux ans plus tard, la Commission départementale le déclare d’utilité publique.

Les travaux de construction s’élaborent du Chemin vicinal n°1 jusqu’au lieu-dit « derrière la cloche » sur une longueur de 1 601,64 mètres.

À cette époque, aucune voie n’existait entre Rives et Ripaille. Il fallait contourner par de grands chemins ayant des rampes et des pentes atteignant 15% avec une largeur inférieure à quatre mètres.

Aujourd’hui, ce même itinéraire offre un chemin direct reliant le hameau de Vongy et les communes de Marin, Publier, Féternes, Champanges avec le port de Thonon.

En 1898, le Conseil Municipal décide d’élargir le Quai de Ripaille (alors que celui-ci est toujours en construction) et y fait installer des platanes d’Orient ainsi que des bancs. Par la suite, un avant-projet d’élargissement à 38 mètres de plateforme, par emprise sur le Léman, est adopté.

En 1951, à l’occasion de la création de la plage municipale, un premier tronçon du nouveau quai est construit sur 100 mètres de long à l’entrée de ladite plage. Mais le principe retenu (dans un but d’économie et pour faciliter la circulation) se révèle inadapté aux lieux. En effet, le 14 février 1960, un effondrement de la terrasse se produit créant une avalanche sous-lacustre.

Thonon fait alors appel à l’entreprise Bachy de Saint-Étienne, chargée d’étudier les terrains constituant la terrasse sous-lacustre, qui rend ses conclusions définitives en 1963. Les travaux se poursuivent jusqu’en 1971.

Aujourd’hui, le quai de Ripaille offre un spectacle imprenable du plus beau panorama du lac avec vue sur la Suisse. Il se définit comme un lieu de détente, de rencontre, de découverte répondant aux exigences du tourisme et au respect de la faune aquatique.